Bien vivre, vivre ensemble, partager

Optons pour des solutions pratiques, personnelles et économiques pour soutenir une société plus solidaire, respectueuse des individus.

À la lumière des nouvelles contraintes liées à la crise écologique, comment redéfinit-on notre pacte social ? Quelle place pour l’individu ? Comment l’ensemble des individus peut-il encore faire « société » ? Quels moyens alternatifs peuvent participer à l’individuation de chacun ? Comment alors s’organiser localement ? Et qui décide ? Comment ?

Les discussions sont ouvertes autour des expériences du revenu de base (RDB). Cette allocation universelle, individuelle et inconditionnelle, a déjà été mise en place localement par quelques pionniers, permettant une cascade d’effets positifs. Le RDB est un outil formidable pour réduire pauvreté, précarité et dépendance. Il articulait question du chômage et du temps de travail à celle de l’identité, de la réalisation professionnelle, des rôles et places de chacun dans une société nécessairement solidaire. D’environ 500 à 1200 € par mois et par personne, selon les différents modèles, le RDB et à chaque fois proposé avec son mode de financement. Cette idée, qui passe encore pour une utopie, fait son chemin dans de nombreux pays. Dans un contexte de monde en transition, il est en mesure de nous rendre plus résistants aux défis économiques et écologiques qui nous préoccupent tant.

Si l’accession à cette résilience passe notamment par la réduction de la dépendance à ce qui vient de l’extérieur, elle ne doit sans doute pas, pour autant, conduire un extrême inverse : le repli sur soi et la quête de l’autarcie. Les échanges, la circulation des biens et des personnes, pour subir de nouvelles contraintes. Et, probablement, un nécessaire ralentissement. Les questions d’organisation du territoire, d’urbanisation, la production locale, rejoignent celles de nos choix de vie et doivent désormais être pensées en termes d’équilibre soutenable avec notre environnement social et physique.